mardi 26 mars 2013

FRANCE OU LE VAISSEAU FANTOME

C'est le nom de ce bateau condamné à errer sur les Océans et les Mers sans pouvoir jamais rejoindre aucun port.
 
Le 6 Mai 2012 en confiant à François Hollande la magistrature suprême, la France a voulu rompre les amarres qui la rattachaient à son Histoire, son Patrimoine, sa Grandeur. Exit ses racines judéo-chrétiennes, exit la famille, exit l'entreprise, exit la personne humaine; vive la laïcité, la théorie du genre, vive le chômage, les impôts, vive le collectivisme . C'est bien Christiane Taubira qui a lancé qu'elle voulait « arracher les enfants au déterminisme de la religion et de la famille ». C'est Vincent Peillon qui veut relancer le débat sur la dépénalisation du cannabis en disant: “l’interrogation mérite d’être menée” alors que tout le monde sait les dangers de cette drogue. C'est aussi Arnaud Montebourg qui vocifère sur les allemands en parlant de "politique à la Bismarck" et qui se met à dos les chefs d'entreprise qui désertent le territoire.
La France dérive parce que le Président de la République est prisonnier d'une gauche artificielle qui s'entredéchire et d'un Ordre Marchand libéral qui entrevoit jusqu'à la marchandisation du corps humain. En se coupant trop vite et trop brutalement de toutes ses attaches historiques sauf de l'idéologie de l'internationale socialiste et du mondialisme  de l'ordre marchand, le Président et son gouvernement actuel lancent le bateau France sur une mer déchaînée sans boussole et sans port de repli. Erreur fatale! On ne change pas  2000 ans de civilisation et d'histoire d'un coup de baguette magique.
 
Un Président doit canaliser la mutinerie de matelots ministres revenchards qui n'ont jamais navigué sur des mers tumultueuses et qui veulent balancer par dessus bord les trésors d' une civilisation embarqués depuis plus de 2000 ans. 
 
Le problème avec le Président actuel c'est qu'il n'a jamais navigué que sur l'étang  sans ride d'un Parti Socialiste aux eaux et idées stagnantes d'un marxisme échoué. La stratégie ne consiste pas à faire divaguer son équipage sur des faux problèmes mais à le faire converger et rêver des  nouveaux continents du progrès qui se profilent à l'horizon, eldorados certes prometteurs, mais semés d'écueils mortels pour notre civilisation.
 
Si le Capitaine du vaisseau France ne change pas son équipage  tout en se fixant un nouveau cap et en s'y tenant, il est à craindre que le France ne devienne Vaisseau Fantôme pour longtemps avant que de finir en Radeau de la Méduse.

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