Depuis la loi de bioéthique de 2004, les recherches sur les cellules souches embryonnaires sont autorisées à titre dérogatoire et exceptionnel dans le cadre de protocoles soumis à l’appréciation de l’Agence de la biomédecine.
Une proposition de loi à l’initiative du PRG, qui a déjà été adoptée en première lecture au Sénat en décembre 2012, vise à passer du régime actuel d’interdiction de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires à un régime d’autorisation encadrée.
Or cette proposition de loi est inutile car l'avenir appartient au non-embryonnaire!
Le Pr Yamanaka qui a reçu le Prix Nobel pour ses travaux sur les cellules iPS non-embryonnaires vient de recevoir 3 millions de dollars pour financer un essai clinique en cours sur la dégénérescence maculaire
liée à l'âge (DMLA). Les cellules iPS présentent des avantages comparables à ceux des cellules souches embryonnaires, mais n'ont pas l'inconvénient éthique lié à la nécessité pour obtenir ces dernières de manipuler des embryons.
Quelle est encore cette lubie qui pousse nos chercheurs à livrer un combat d'arrière-garde au mépris des règles élémentaires de l'éthique. Et pourquoi nos parlementaires accepteraient-ils de cautionner une démarche compliquée sur le plan scientifique et hasardeuse sur le plan éthique?
Seuls nos représentants aux parlements peuvent mettre fin à cette barbarie anthropologique; Ecrivons-leur!
- On commande gratuitement des cartes
- On vérifie qui est son député
- On timbre et poste la carte (très important !)
- On double avec un e-mail à son député (pour interpeller un parlementaire sur un enjeu qu’il ignore, un moyen efficace : plusieurs mails par jour).
"Science sans Conscience n'est que ruine de l'âme"
(François Rabelais)
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