Lettre personnelle à nos Sénateurs et Députés
(Modèle à utiliser librement et personnaliser)
Madame (Monsieur) le Député
Madame (Monsieur) le Sénateur,
Vous avez été élu(e) pour siéger à l’Assemblée
Nationale (Sénat) et vous impliquer dans les débats et lois qui engagent l’avenir de la
France. Permettez-moi de vous féliciter.
Désirant également
contribuer, à mon modeste niveau, au bien commun des Français, je souhaite vous
faire part de ma très grande inquiétude quant à l’avenir de notre pays.
L’Assemblée à
laquelle vous appartenez s’apprête à se prononcer sur un texte de loi
concernant l’ouverture de l’institution du mariage et les modalités d’adoption
aux couples homosexuels. Malheureusement ce texte de loi a été rédigé dans la
précipitation et comporte de graves lacunes et confusions institutionnelles
et ontologiques dénoncées par de
nombreux professionnels de la famille, de l’enfance et de la société civile,
juristes, des représentants des cultes juifs, protestants, musulmans,
orthodoxes et catholiques et de
personnalités comme Mme Christine Meyer,
Sylviane Agacinski, Marek Halter philosophes ou encore comme Mr Gérard Coulomb
homme politique membre du Parti Socialiste ainsi que 209 autres députés et
sénateurs de tous horizons politiques.
Il s’agit, vous en conviendrez, d’un sujet majeur
puisqu’il changerait en profondeur la conception et l’institution de la famille
et donc de la société même. Comme chacun de nous, vous avez pu constater que
les Français n’y sont pas indifférents puisque, tous les jours, de nouvelles personnes
prennent position et de nouvelles initiatives sont lancées pour et contre ce
changement. Les citoyens ne veulent pas être absents de ce débat et c’est
pourquoi, je pense que soumettre
ce projet de loi au référendum
permettrait un débat vraiment démocratique et éclairé, ce qui n’est pas le
cas aujourd’hui par la commission parlementaire présidée par Erwann Binet. Un
tel bouleversement devrait pouvoir être
ratifié par le peuple qui, puisqu’ il a la possibilité d’élire un Président,
doit pouvoir, a fortiori, se prononcer sur une modification majeure des bases
de nos institutions.
Si tel n’était pas
le cas je regretterai que, par discipline de vote, des femmes et des hommes
éminents élus au suffrage universel et constituant nos assemblées portent la
responsabilité du vote d’un projet de loi purement idéologique au détriment de la société civile. En tant que
parlementaire, vous ne pouvez rester neutre sur un sujet de cette ampleur;
aussi, auriez-vous l’obligeance de me faire part de votre positionnement sur ce
projet de loi comme sur sa soumission au référendum ?
Dans l’attente de
votre réponse, je vous prie de croire, Madame la député, en l’expression de ma
haute considération.